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Bilbo Le Hobbit

Chapitre 11 : Au seuil de la porte

Par Ancalimë (A.C.) & Eleglin (Y.H.)
mise à jour : 04.08.2008

Plan de l'article

Résumé du Chapitre

Une fois partis de Lacville, emportant avec eux les vivres et les présents de ses habitants, Bilbo et les nains remontent la Rivière Courante et arrivent au pied de la Montagne. Montagne qui les domine, menaçante, et les fait frissonner.
Pourtant, déterminés à accomplir leur quête, les nains suivis de Bilbo explorent les environs à la recherche de la porte secrète indiquée sur la carte de Thorin. Ils passent des journées à emprunter les sentiers et à escalader les parois rocheuses jusqu'à ce que Bilbo tombe sur des marches qui le mènent jusqu'à la fameuse porte. Porte invisible dans la roche et sans serrure ! Les nains essayent maints tours pour forcer et désensorceler la porte mais rien ne fait effet et ils finissent par se décourager.

C'est alors que Bilbo regardant le soleil se coucher comprend la solution de l'énigme, apelle ses compagnons à grands cris et ensemble ils observent le dernier rayon du soleil de ce jour de nouvelle lune frapper la porte et faire apparaître une serrure.
Thorin s'empresse d'y mettre la clé qui allait avec la carte. La porte s'ouvre, donnant sur des ténébres profondes, l'antre de Smaug...


Introduction

Quand Bilbo et les nains apparaissent à Erebor, ils sont proches du but ; la porte s'ouvre, libérant le passage vers la cité des Nains, le trésor et le dragon.

Ceci est un chapitre intéressant :
— On y voit l'importance que prend Bilbo auprès des Nains, et son intérêt pour les énigmes.
— Encore une fois, la description des paysages est un reflet de l'état d'esprit des personnages.

Eleglin.

Bilbo, individu capital dans la quête de Thorin & Cie

Bilbo se sent utile, car les nains ont confiance en lui. Il les a déja secouru deux fois auparavant. Le quatorzième de la part de trésor qui lui reviendrait n'est pas ce qui motive son revirement d'attitude, il se voit reconnu par Thorin lui-même comme un individu capital pour le succès de la quête. Ses succès et sa chance oppotune ont inspiré un profond respect auprès de Thorin et Cie et même une amitié.

Bilbo a toujours été intéressé par les énigmes. Peut-être est-ce lié à son côté Touque et aventurier ? Et puis, il aime beaucoup tout ce qui se rapporte aux runes, aux écritures, comme on le verra plus tard dans le SdA, quand il se consacrera à l'étude des langues elfiques, traduira des poèmes sur les Elfes... « Il adorait les cartes, (chap 3, Bilbo); et il aimait les runes, les lettres et les écritures ingénieuses. »

De plus, c'est un hobbit qui a envie de se rendre utile et qui est très curieux. De plus, il se rend bien compte que les nains n'ont plus d'idées et que, comme il les a déjà sorti du pétrin, ils croient que sa chance va encore leur montrer la voie.

Mais cela implique que Bilbo se rende dans la caverne du dragon, par la "grande porte". Autant dire que c'est de la folie et que notre hobbit n'en a vraiment pas envie. C'est pour cela qu'il espère qu'un miracle se produise et que Gandalf arrive à la dernière minute pour trouver une solution à ce problème.. Cela pourrait expliquer le curieux sentiment d'attente qu'il semble éprouver.

Dalian & Eleglin.

L'importance du paysage dans le récit

Tolkien semble avoir l'habitude de faire correspondre le temps et les paysages avec l'humeur des personnages. C'est encore le cas ici, comme nous allons le montrer.

« A la fin du troisième. jour, ils arrivent à la Montagne, tout le pays est désolé et vide. Ils passent alors une nuit froide et solitaire. La contrée se fait alors stérile et déserte, on ne voit plus ni arbres, ni buissons, mais seulementdes souches brisées et noircies. Ils sont enfin arrivés au désert que le dragon a établi autour de son antre. Puis ils observent les ruines de dale et srcutent l'entrée de la caverne ; et par là sortaient une vapeur et une fumée sombre. »
Cette description est une représentation de l'état d'esprit des personnages : ils touchent à leur but, ils sont à la Montagne et doivent à présent trouver le moyen d'accomplir leur quête. Ils sont pessimistes car, devant un tel adversaire, cela peut très bien avoir une fin tragique et se solder par un massacre.

De plus, lors de ce passage, on peut assister à une période semblable à celle du SdA, quand la Communauté est devant la porte de la Moria. Le désespoir les a ici tous gagné, même Bilbo. Alors que les nains sont occupés un peu en contrebas, Bilbo, qui a étudié la carte ces derniers jours, s'est rappelé la phrase d'Elrond en remarquant la grive cassant la coquille d'un escargot et comprend alors le mécanisme de la porte.
Le dernier rayon de soleil renforce l'idée d'un espoir inattendu. L'éclat de lune, aussi éphémère soit il, est symbole de foi.

Dalian & Eleglin.

Pour approfondir cette lecture...

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  • Sujet de lecture du Chapitre 11
    Sont développés sur ce sujet d'autres points intéressants tels que :
    • Le mécanisme de la porte.
    • Dale et ses habitants, son passé glorieux.

Bonne lecture !

Esgaroth © A. Lee